Didier Martin a toujours aimé la photographie. Débutant avec un appareil argentique, ce n’est qu’en 2009 qu’il se dirige vers la photographie animalière lors de l’acquisition de son premier réflex numérique.

Les commentaires et les encouragements reçus à propos de ses photos, les rencontres et les échanges avec d’autres photographes lui ont permis peu à peu de maîtriser les bases de la prise de vue. Ayant une démarche plus documentaire à ses débuts, il photographie des oiseaux afin d’apprendre à les connaître. Il se dirige ensuite vers une approche plus artistique en travaillant sur les fonds et les lumières. Puis est venu la macro et la proxi-photographie, avec les fleurs sauvages et les insectes, exercice demandant une grande précision et extrêmement chronophage.

Le moindre mètre carré recèle beaucoup de merveilles. Didier Martin essaie de les mettre en valeur par une lumière, une atmosphère ou un comportement. Au travers de son objectif, on peut réellement ressentir toutes les émotions du photographe.

N’hésitant pas à passer plusieurs heures allongés dans les fourrés, le froid et l’humidité, Didier Martin expose le monde du tout petit en leur donnant des allures de géants. En contre-jour, les perles de rosées, la lumières, les couleurs et les profondeurs de champs créent des paysages surnaturels comme sur les photos de collembole, entognathe gros comme une tête d’épingle mais très utile pour les sols.

Didier Martin souhaite faire découvrir au plus grand nombre, la fragilité de la nature qui nous entoure et mets en lumière l’importance de la préserver.

> L’exposition est visible dans le hall de la MELI jusqu’au samedi 26 février inclus <
> PASS VACCINALE OBLIGATOIRE <